L’arrêt de transit est un symptôme peu spécifique qui signe une douleur chez votre compagnon. Les origines peuvent être très diverses : digestives, dentaires, urinaires, génitales, ostéo-articulaires… ; mais aussi liée la ration alimentaire : trop grasse, trop sucrée, trop pauvre en fibre.
Les conséquences d’un arrêt de l’alimentation et de l’absence d’émission de selle peuvent être graves.
Si votre compagnon présente un arrêt d’émission de selle de plus de 12h sans atteinte de l’état général, ou un arrêt de transit avec un abattement, il est conseillé de consulter un vétérinaire rapidement.
Il est important de ne pas essayer de réalimenter votre lapin sans l’avis d’un professionnel de santé.
Effectivement, votre animal peut être en occlusion intestinale : il a un bouchon digestif. Les aliments n’avancent plus dans les intestins et l’ensemble stagne dans l’estomac. Le souci est que votre lapin ne peut pas vomir. Alors l’estomac sera encore plus gonflé et votre animal aura encore plus mal au ventre.
A l’arrivée à la clinique, votre animal est examiné. Des examens complémentaires (radiographie, bilan sanguin, échographie) peuvent être proposés pour comprendre la cause de l’arrêt de transit, et permettre d’adapter le traitement de votre lapin. Les examens sont proposés précocement car votre animal reste une proie : il cachera ses symptômes au maximum.
Une hospitalisation peut être nécessaire suivant l’état clinique de votre compagnon et de l’origine de l’arrêt de transit. Au retour à la maison, il est important de suivre l’ordonnance de votre vétérinaire, de vérifier que votre animal s’alimente et l’état de ses selles.
D’autres espèces peuvent présenter des arrêts de transit qui ont les mêmes conséquences que les lapins : les cochons d’inde et les chinchillas. Leur prise en charge précoce est aussi très importante.